Leadership = Courage

Courage managérial, vrai leadership, leader inspirant, leadership collaboratif ou participatif, et plusieurs autres.

Nombreuses sont les citations que nous retrouvons sur la définition des leaders et du courage en gestion, des leaders d’aujourd’hui, et combien le leadership a évolué au cours des dernières décennies.

Le Larousse définie le leadership comme : Fonction de leader, position dominante.

Ce même Larousse définie un leader comme étant une « Personne qui, à l’intérieur d’un groupe, prend la plupart des initiatives, mène les autres membres du groupe, détient le commandement ».

Le Robert a une définition très similaire du leader « Personne qui est à la tête, qui dirige, commande, gouverne ».

Cette définition m’a surpris par la projection du rôle du leader. Tout en convenant que ces sources sont des dictionnaires et non des guides sur le leadership, les descriptions demeurent relativement simplistes et, selon moi, ne représentent pas le leader d’aujourd’hui.

C’est au cours de quelques discussions fort intéressantes avec Eric Chalut, Directeur culture et performance chez IVC International Visual Corporation que le leadership organisationnel s’est invité comme sujet dans notre conversation. Fort de son expérience en gestion et amélioration de processus dans le domaine manufacturier, il utilise son leadership pour aider les entreprises à être plus performantes tout en préconisant une approche humaine dans le changement.

Il décrit le leadership en deux catégories, soit :

• Opérationnel: Subi, moins dans l’anticipation, plus dans le réactif, et cadre plutôt dans le modèle traditionnel de la gestion des ressources humaines.
• Transformationnel: Questionner, évaluer, remettre en question et positionner pour l’avenir. C’est l’approche de l’avenir de la façon que les choses bougent, axée sur l’innovation.

Le lien entre leadership, opérations et recrutement se crée naturellement. Les gens sont les éléments qui mènent les organisations au succès, à la performance organisationnelle.

« Je fais partie de ceux qui pensent que le gestionnaire est l’étincelle, l’expert en management et du développement des compétences, et non du sujet ou de la business » partage Éric.

C’est l’expert des gens.

Un leader ne peut avoir du succès et être inspirant qu’en faisant preuve de courage. Nous avons ainsi fait une liste des différents types de courage et j’ai songé vous la partager.

Merci à Éric pour sa contribution à cet article!

Courage de la décision

Prendre les décisions au bon moment, tout en faisant confiance à son équipe, même dans la prise de décisions difficiles.

Courage du risque

Il faut parfois accepter que les compromis ne soient pas nécessaires, que les consensus peuvent être une erreur.

« J’avais l’habitude de vouloir couper la poire en deux » mentionne Éric, « Jusqu’à ce que l’on me dise que ce n’était pas toujours le cas. Il faut prendre des risques, et aller jusqu’au bout. »

Courage de communiquer

Une bonne communication est bilatérale, il ne faut pas seulement être l’émetteur, il faut également être un bon récepteur.

Avoir le courage d’écouter activement les gens, leurs idées, leurs inquiétudes, leurs questions, leurs ambitions.

Avoir le courage de partager les bonnes nouvelles, comme les moins bonnes, ainsi que les décisions faciles, comme les difficiles. Les bons coups et les moins bons.

Communiquer clairement les attentes, les objectifs.

Être la courroie de transmission des valeurs de l’organisation, communiquer par des gestes et des actions inspirantes.

Courage de ses ambitions

Toujours viser plus haut pour son équipe, en les guidant vers le haut, et non vers le bas. Ne pas se limiter à sa zone de confort et à celle de l’équipe.

Courage d’admettre ses erreurs

Personne n’est parfait, nul besoin de le rappeler. D’admettre ses erreurs et d’apprendre de celles-ci est non seulement un signe de courage, mais également d’inspiration et d’évolution, et un exemple d’imputabilité. Un leader qui admet ses erreurs, les membres de son équipe en feront tout autant au lieu de tenter de blâmer les autres ou la situation, permettant ainsi d’avoir le focus sur les actions et non les excuses.

Éric souligne qu’il est important cependant de ne pas toujours s’excuser, de ne pas devenir le maître de l’excuse.  Assumer n’est pas s’excuser, et il ne faut pas se victimiser ou blâmer les autres.

Courage d’arrêter

Parfois, lorsqu’une situation dégénère, il faut savoir s’arrêter au lieu de s’accrocher.

Prendre un pas en arrière, réviser ses positions, afin de mieux avancer par la suite.

Courage d’apprendre

Ne rien tenir pour acquis, être curieux afin d’apprendre des situations mais également des gens qui nous entourent. Le courage d’acquérir de nouvelles compétences, particulièrement en cette nouvelle ère.

Courage de se regarder dans le miroir

Se remettre en question – « Fais-je les bonnes choses? »

Éric ajoute que de ne pas attendre que les autres nous le dise est également un signe de courage.

Les meilleurs gestionnaires sont ceux qui, à travers leur leadership, mobiliseront leur équipe.

Pour qu’une organisation atteigne la performance visée, elle doit s’assurer que la direction et les gestionnaires en place – ou qui seront recrutés – sauront transformer le message en source de motivation.

Je crois donc que la définition de leader que l’on retrouve dans le Larousse, soit celui qui mène, commande, et prend les initiatives, est dépassée.

Ma définition serait plutôt « Personne qui, à l’intérieur d’un groupe, inspire les membres à se développer et à se mobiliser afin d’atteindre un objectif commun ».

Quelle serait votre définition?

Vous désirez discuter de votre stratégie d’attraction qui vous permettra de maximiser vos efforts de recrutement des leaders qui inspireront vos équipes ?

Écrivez-nous à info@jumprecruteurs.ca ou directement à mon adresse :  steeve@jumprecruteurs.ca et il nous fera plaisir de discuter et de vous accompagner à travers les différentes étapes.

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